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Recherche par lecteur : Jean Frey

429 résultats. Page 3 sur 22.

Lu par:Jean Frey
Durée:14h. 4min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:65477
Résumé: Le Houellebecq danois débarque en France ! Propulsé dans une Europe en crise face à l'islamisation, la montée de l'extrême droite ainsi que la recrudescence de réfugiés, Nielsen imagine une société danoise qui aurait trouvé sa solution : exporter tous ses étrangers sur un terrain racheté au Mozambique. Dans ce contexte intense, une galerie de personnages en crise se déploie. Il y a Stig, issu de la scène rock radicale, devenu un grand galeriste d'art contemporain toujours plus provoc. Son épouse, chercheuse en intelligence artificielle, mutée dans un labo en pleine campagne, les forçant à quitter Copenhague. Leur fille Emma, très fragile, qui a décidé contre leur accord de partir seule au Mozambique pour défendre la cause des immigrés. Et Christian, l'artiste star de Stig, très porté sur la gente féminine et en crise d'inspiration, jusqu'à ce qu'il croise la très jeune Mia, qui va restimuler sa créativité. Alors que Stig, propulsé avec horreur dans une communauté huppée de milliardaires ayant fuit la ville pour renouer avec la nature, trouve un plan diabolique pour que le monde de l'art ne l'oublie pas, sa fille découvre l'amour parmi les opprimés mais aussi les limites de son champ d'action, et Christian se retrouve pris au piège par Mia qui s'avère loin d'être stable mentalement... Dans un monde où le cynisme est roi, chacun va tenter de sauver sa peau, mais à quel prix ? Lecture explosive où humour très noir, plume ciselée, provoc et sexe gouvernent, Les Outrages est avant tout follement intelligent et cruellement lucide. Un roman choc qui ose nous bousculer pour mieux nous montrer les dérives de l'être humain.
Lu par:Jean Frey
Durée:17h. 24min.
Genre littéraire:Humour-satire
Numéro du livre:65476
Résumé: Long de trois kilomètres, le corps de Dieu dérive au large du golfe de Guinée. Pour le remorquer discrètement, le Vatican affrète un super tanker sous le double commandement d'un baroudeur et d'un père jésuite... Conte philosophique, satire irrésistible de la religion, de l'Eglise, de l'Amérique et de son mercantilisme, trilogie d'aventure débridée conduite tambour battant, réflexion métaphysique sur l'ontologie et la liberté humaine, La Trilogie de Jéhovah est tout cela à la fois, une pure jubilation !
Lu par:Jean Frey
Durée:8h. 44min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:65236
Résumé: 4 septembre 476. Le jeune empereur Romulus Augustule est contraint d'abdiquer par Odoacre, roi des Hérules. L'empire romain d'Occident disparaît. Aujourd'hui encore, l'événement fait débat. La plupart des historiens se refusent à voir dans la chute de Rome un déclin, préférant parler d'une "transformation" lente et progressive de la société, d'une "transition" entre l'Antiquité tardive et le Moyen Age. Pour l'historien et archéologue Bryan Ward-Perkins, c'est là oublier l'essentiel. La chute de Rome signe bien la mort d'un monde. En se basant sur ses travaux archéologiques novateurs et sur des récits qui nous font revivre cette période tourmentée, il démontre que les invasions barbares eurent de graves répercussions dans tous les domaines de la société: politique, économique, religieux et technique. Il raconte, avec verve, érudition et passion, l'effondrement spectaculaire d'une civilisation qui retombe à l'âge du fer et mettra plusieurs siècles à se relever.
Lu par:Jean Frey
Durée:3h. 29min.
Genre littéraire:Roman d'amour
Numéro du livre:65221
Résumé: "Je vivais depuis dix ans avec une femme remarquable". Rien n'aurait en effet menacé ce couple moderne, indépendant, construit sur l'amour et le respect de l'autre, si lui ne s'était laissé subjuguer par une partenaire de danse dans un cours de tango. Lui, c'est le narrateur de cette histoire passionnelle, il est architecte et n'est jamais nommé par son prénom. La danseuse d'un soir, une photographe d'origine polonaise, s'appelle Ellénore. Dès leur rencontre s'installe entre eux une relation charnelle d'une rare intensité, qui le plonge dans l'impatience permanente de leurs retrouvailles. Impatience dont se joue la jeune femme qui, de dérobade en fausse distance, exerce une véritable emprise sur cet homme incapable de choisir entre sa compagne et son amante. Leur passion soumise à la question - je serai donc toujours ta geisha ? - et au doute - dois-je quitter l'Une (c'est ainsi qu'il dénomme sa compagne) ? - est de plus en plus tourmentée. Et leur désir est de plus en plus entravé par les peurs, les fantasmes et les souffrances morales. Nu intérieur s'inspire à l'origine d'une lecture d'Adolphe, ce roman de Benjamin Constant, publié en 1816, qui posait la question de la responsabilité en matière amoureuse. Mais, deux siècles et quelques révolutions plus tard - la libération des moeurs, la psychanalyse et le féminisme -, l'amour est devenu une affaire individuelle. Dans une alternance subtile d'humour et de réflexions sérieuses, Belinda Cannone s'intéresse ici principalement au désir, sa naissance dans l'intime et la force de son déploiement.
Lu par:Jean Frey
Durée:7h. 54min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:65204
Résumé: La visite guidée de l'enfer que nous propose Hervé Clerc est "une merveille d'érudition souriante", écrit dans sa préface Emmanuel Carrère. "Vous apprendrez beaucoup en lisant ce livre, ajoute-t-il. Pas seulement sur le ciel et l'enfer, dont peut-être vous vous souciez peu, mais aussi sur vous-même. Car Hervé Clerc y pose des questions si importantes, et sous un angle si original, qu'en vous amenant à vous les poser, vous, à vous demander si vous êtes d'accord ou non avec lui, il vous éclaire sur vos orientations les plus intimes". Dans un style vif et original, l'auteur fait dialoguer religion et philosophie, Orient et Occident, les idées et les faits pour percer quelques-uns des secrets de l'enfer, cette forteresse vide. Ce faisant, il évoque les grandes questions qui agitent le coeur de l'homme : le bien, le mal, l'amour, la solitude, le sens de l'art et celui de la vie.
Lu par:Jean Frey
Durée:22h. 42min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:65203
Résumé: Pierre ou les Ambiguïtés' fit sombrer la baleine de Moby Dick dans l'oubli tant il déchaîna de violence et de haine. Il dépeint les relations 'ambiguës' que Pierre, apprenti écrivain, entretient avec Lucy, sa fiancée, et avec Isabel, sa demi-soeur. Tenu dès lors pour un auteur dangereux, irrévérencieux et dépravé, Melville fut notamment accusé d'avoir violé la sainteté des liens familiaux.
Lu par:Jean Frey
Durée:7h. 1min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:65039
Résumé: " Un jour, nous nous sommes croisés près d'un lycée-une cohue d'enfants de bobos qui fumaient, assis sur le macadam souillé de crottes, écoutaient du rap sur leur portable, salivaient en se faisant des bises. Bien nourris, orduriers de langage, infects dans leurs corps qui avaient déjà tout goûté sans aimer. Cette moisissure allait gagner les médias, l'enseignement, les partis politiques. J'ai dit à Lynden : " regardez-les, ces jeunes Blancs. Ils vont penser correctement, consommer bio, se reproduire entre eux, approuver les bombardements démocratiques. En quoi les Noirs et les Arabes que vous haïssez seraient-ils responsables du crétinisme de ces enfants gâtés ? "" De quelles frustrations le jeune Vivien de Lynden, nouvel enfant du siècle égaré dans ses préjugés racistes et obsédé par la décadence de l'Occident, a-t-il tiré son apocalyptique manuscrit Le grand déplacement ? Pour faire publier ce brulot politiquement incorrect, la mère du jeune auteur tôt disparu demande son aide à un écrivain, ami du fameux Gabriel Osmonde. Ce dernier, que Vivien s'était choisi pour maître à penser, porte sur le monde un regard plus profondément désenchanté que le jeune néo-hussard brulé au feu de son idéalisme.
Lu par:Jean Frey
Durée:18h. 32min.
Genre littéraire:Humour-satire
Numéro du livre:65027
Résumé: Long de trois kilomètres, le corps de Dieu dérive au large du golfe de Guinée. Pour le remorquer discrètement, le Vatican affrète un super tanker sous le double commandement d'un baroudeur et d'un père jésuite... Conte philosophique, satire irrésistible de la religion, de l'Eglise, de l'Amérique et de son mercantilisme, trilogie d'aventure débridée conduite tambour battant, réflexion métaphysique sur l'ontologie et la liberté humaine, La Trilogie de Jéhovah est tout cela à la fois, une pure jubilation !
Lu par:Jean Frey
Durée:9h. 1min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:39497
Résumé: En avril-mai 1988, l’affaire de la prise d’otages de la grotte d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie, menée par un groupe d’indépendantistes s’est soldée par une intervention militaire et un bilan de vingt et un morts, dont dix-neuf Kanak. Parmi les victimes, Alphonse Dianou, vingt-huit ans, musicien, ancien sémina­riste se destinant à la prêtrise, admirateur de Gandhi et militant charismatique du FLNKS (Front de libé­ration nationale kanak et socialiste). Terroriste ou martyr ? Français ou “barbare” kanak ? Pacifiste ou assassin ? Chrétien ou communiste ? Le personnage – avec ses légendes contradictoires et paradoxales – a longtemps intrigué Joseph Andras, qui est parti en Kanaky sur les traces de cette figure des luttes anticolonialistes du xxe siècle. Portrait d’un homme complexe et passionnant, ce livre est également journal de voyage dans un archipel méconnu et délaissé, récit de rencontres et d’échanges, reconstitution documentée d’un épisode sanglant de l’histoire récente, réflexion sur les vestiges de l’empire français. Le tout dans un style à la fois tranchant et lyrique, avec un engagement ardent, une curiosité patiente et attentive, qui sont la marque des écrits de Joseph Andras.
Lu par:Jean Frey
Durée:13h. 22min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:39501
Résumé: Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l’animal, de l’euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique. Cependant, lorsqu’on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s’aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes. Si le genre n’est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l’infini ? S’il n’y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S’il est des vies dignes d’être vécues et d’autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d’humains plus prometteurs ? Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L’erreur consiste à vouloir « effacer les limites » : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d’affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l’homme.
Lu par:Jean Frey
Durée:3h. 49min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:39259
Résumé: Avec Les Créatures de la terre, recueil inédit, John McGahern élève la " short story " au sommet d'un art, qui exige de ne " pas parler trop, d'aller à l'essentiel ". Qu'il s'agisse de funérailles à la campagne, de l'évocation de la maladie, du poids de la tradition religieuse et morale, de démêlés familiaux ou de la mort des êtres chers, McGahern se montre en effet maître de la litote, du maniement subtil d'une apparente simplicité qui exprime le sel ou l'amertume de la vie et laisse un sentiment de perte insondable, tout au bord de l'indicible. " S'il faut lire John McGahern, ce n'est pas pour le plaisir acide de concocter un bon petit cafard, mais parce qu'il est tout simplement un des plus grands romanciers d'aujourd'hui, que son pessimisme est un chef-d'œuvre de style et de sobriété, son humeur d'encre, infatigable. Parce qu'il peint l'Irlande - et au-delà, nous tous - comme personne depuis Joyce. "
Lu par:Jean Frey
Durée:20h. 14min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:39242
Résumé: Le jour de l'investiture de Barack Obama, un énigmatique millionnaire venu d'un lointain Orient prend ses quartiers dans une communauté préservée au coeur de Greenwich Village avec ses trois fils adultes aussi brillants qu'excentriques. René Unterlinden, jeune réalisateur velléitaire, comprend que ces étranges voisins peuvent devenir une source d'inspiration inespérée. Convoquant la littérature, la pop-culture et le 7e art, Salman Rushdie écrit ici le roman à la fois angoissant et jubilatoire de l'identité, de la vérité, de la terreur et du mensonge dans leurs atours contemporains.
Durée:2h. 4min.
Genre littéraire:Théâtre
Numéro du livre:39118
Résumé: «Toutes les vies sont ratées» est l'une des dernières répliques de cette pièce qui propose une vertigineuse et ironique descente dans les troubles de l'histoire helvétique. Curieux destin que celui de ce serviteur absolu appelé Anton, Juif errant venu réclamer une dette en souffrance à un couple de confiseurs suisses retraités auprès desquels il se fait engager comme domestique pour pouvoir leur arracher la vérité. [Source : Le temps]
Lu par:Jean Frey
Durée:13h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:38922
Résumé: Naples, quartier de Forcella. Nicolas Fiorillo vient de donner une leçon à un jeune homme qui a osé liker des photos de sa copine sur les réseaux sociaux. Pour humilier son ennemi, Nicolas n’est pas venu seul, il s’est entouré de sa bande, sa paranza : ils ont entre dix et dix-huit ans, ils se déplacent à scooter, ils sont armés et fascinés par la criminalité et la violence. Leurs modèles sont les super-héros et les parrains de la camorra. Leurs valeurs, l’argent et le pouvoir. Ils ne craignent ni la prison ni la mort, mais une vie ordinaire comme celle de leurs parents. Justes et injustes, bons et mauvais, peu importe. La seule distinction qui vaille est celle qui différencie les forts et les faibles. Pas question de se tromper de côté : il faut fréquenter les bons endroits, se lancer dans le trafic de drogue, occuper les places laissées vacantes par les anciens mafieux et conquérir la ville, quel qu’en soit le prix à payer. Après le succès international de Gomorra et d’Extra pure, Roberto Saviano consacre son premier roman, Piranhas, à un nouveau phénomène criminel napolitain : les baby-gangs. À travers une narration haletante, ce roman inspiré de la réalité nous montre un univers sans concession, dont la logique subjacente n’est pas si différente de celle qui gouverne notre société contemporaine.
Lu par:Jean Frey
Durée:32h. 26min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:38896
Résumé: En une saga qui passe en revue cinq régimes politiques et dissèque l’âme humaine en profondeur, Le Silence relate les destinées de deux familles allemandes, des tranchées de la Première Guerre mondiale à l’Allemagne réunifiée d’aujourd’hui. Narration polyphonique en strates, jeux décalés entre récits et «photographies», oralité stylisée, ce roman ne déroge en rien à l’esthétique sans compromis du lauréat du prix Georg-Büchner 2010.
Lu par:Jean Frey
Durée:12h. 2min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:38593
Résumé: "Peut-être le temps est-il très proche où l'on s'avisera que la pierre angulaire des édifices sublimes et inconditionnés que les philosophes dogmatiques se sont plu à élever n'était au fond que superstition populaire venue d'un temps immémorial (comme la supersitition de l'âme qui, devenue superstition du sujet et du moi, ne cesse aujourd'hui encore d'engendrer des méfaits), quelconque jeu de mots peut-être, suggestion aberrante de la grammaire, ou encore généralisation téméraire de quelques faits limités, très personnels, d'un caractère très humain, trop humain. Il semble que pour se graver, avec leurs exigences éternelles dans le cœur de l'humanité, toutes les grandes choses doivent d'abord errer à travers le monde sous la forme de masques monstrueux et effrayants..."
Lu par:Jean Frey
Durée:12h. 40min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:38565
Résumé: Reykjavik, au début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur deuxième fille Ásta, d’après une grande héroïne de la littérature islandaise. Un prénom signifiant – à une lettre près – amour en islandais qui ne peut que porter chance à leur fille… Des années plus tard, Sigvaldi tombe d’une échelle et se remémore toute son existence : il n’a pas été un père à la hauteur, et la vie d’Ásta n’a pas tenu cette promesse de bonheur. Jón Kalman Stefánsson enjambe les époques et les pays pour nous raconter l’urgence autant que l’impossibilité d’aimer. À travers l’histoire de Sigvaldi et d’Helga puis, une génération plus tard, celle d’Ásta et de Jósef, il nous offre un superbe roman, lyrique et charnel, sur des sentiments plus grands que nous, et des vies qui s’enlisent malgré notre inlassable quête du bonheur.
Lu par:Jean Frey
Durée:8h. 19min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:38527
Résumé: Entreprise nourrie du désir juvénile et mystique d'étreindre l'univers entre les pages d'un livre, ce roman pratique un ludisme radical en jouant avec les divers éléments constitutifs de la construction narrative. Avec la langue elle-même et avec le genre, également : almanach, fable morale, grimoire, livre des mystères, encyclopédie, récit utopique, conte philosophique, ce livre se présente avant tout comme un atlas, et l'auteur, sous les traits d'un cartographe, lance au lecteur-voyageur une invite inusitée. On y joue encore avec la structure romanesque, qui se déploie en un entrelacs de trois axes narratifs. Le premier des axes évoqués raconte les aventures d'une bande d'amis, famille utopique composée par affinités électives. Ces huit hurluberlus partagent une maison à laquelle ils ont ôté le toit afin de supprimer une barrière entre eux et l'harmonie des sphères. Grands rêveurs, ils partagent également leurs songes. Au sujet de ceux-ci, on peut lire dans ce roman régi par un onirisme flamboyant : "Au cours de la vie les rêves peuvent rapetisser, grandir, se transmettre, se perdre, se prêter, s'offrir, se voler. Il convient de les garder soigneusement. Ils ne conditionnent pas seulement la dimension d'un individu, mais, additionnés les uns aux autres, celle de l'humanité."
Lu par:Jean Frey
Durée:14h. 25min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:38132
Résumé: Dès son enfance, Lucy Nelson a conçu la haine de l'homme. Mariée à dix-sept ans, elle emploie toute son énergie à transformer son mari et à le viriliser. Elle croit qu'elle doit faire respecter le bien autour d'elle. Sa bonté l'entraîne à tout casser, à briser les gens, et sa quête de la perfection finit par la conduire au suicide. Un implacable portrait d'une certaine femme américaine, par l'auteur de Portnoy et son complexe.
Lu par:Jean Frey
Durée:5h. 37min.
Genre littéraire:Voyage/exploration
Numéro du livre:38105
Résumé: Dans ce livre, Valérie Golovine (nom de plume de Valérie Frey) raconte et montre, par l’écriture et par l’image, ses périples « vers Odessa », tant au sens propre qu’au sens figuré. Vers Odessa tisse plusieurs voyages, de l’occident vers l’orient de l’Europe (et au-delà, jusqu’à New York et au Japon), ainsi qu’une enquête biographique, historique et artistique, dans un ensemble en deux parties, sur quinze années d’élaboration. Il réunit un texte et 109 photographies argentiques, dont 7 en couleurs. Au terme du voyage, un secret nous reviendra, qui éclaire le choix du nom de Valérie Golovine pour signer ce livre, et qui nous rend familières, au-delà des conflits, au-delà des crimes subis ou perpétrés hier et aujourd’hui, la langue et la culture russes – dont sa grand-mère fut dépossédée à la naissance, mais qu’elle transmit pourtant…